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Communiqué de presse de Nicolas Dupont-Aignan
31/07/2010 23:51
En annonçant vouloir déchoir certains criminels de la nationalité française, Nicolas Sarkozy ne fait pas seulement une entorse au principe d’égalité (car qui peut imaginer une seconde que l’on envisage déchoir de la nationalité un français "de souche" ayant tiré sur les forces de l’ordre ?).
En fait, la réalité est toute autre : Nicolas Sarkozy se prépare à entrer dans le "Livre Guinness des records" à la catégorie "décalage schizophrène entre le discours et les actes".
Car qui a supprimé ce qu’on l’on a qualifié à tord de "double peine" et qui permettait l’expulsion d’un étranger coupable d’un délit grave ? C’est Nicolas Sarkozy.
Qui refuse aujourd’hui de remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ? C’est Nicolas Sarkozy.
Qui a supprimé en 2010 plus de 3000 postes de gendarmes ou policiers ?! C’est toujours Nicolas Sarkozy.
Qui a récemment supprimé l’incarcération pour les peines allant jusqu’à 2 ans de prison ?! Encore Nicolas Sarkozy !
Le discours de Tartuffe du président pourrait donc être grave de démagogie s’il n’était pas ridicule de bêtise. En se drapant une énième fois dans un discours offensif en décalage total avec sa politique, Nicolas Sarkozy prend les français pour des c...
En outre, quelle crédibilité pour le président de la République alors qu’il organise dans le même temps et sous le regard bienveillant du MEDEF une immigration qualifiée de "choisie" ?
Cette "immigration choisie" pille l’Afrique de ses talents sans nous permettre l’intégration de ceux qui - moins qualifiés - sont déjà présents sur notre territoire ou ont déjà hérité de la nationalité française.
Un cercle vicieux qui ne profite qu’à ceux qui bénéficient ainsi d’une main d’oeuvre moins chère et pesant à la baisse sur les salaires de nos nationaux.
Un cercle vicieux dont les premières victimes sont justement les français issus de l’immigration.
Le PS a d’ailleurs bien tord de se cacher derrière ses beaux sentiments et de refuser d’admettre qu’immigration et insécurité sont deux composantes - certes distinctes - mais étroitement liées de la même problématique.
Par son internationalisme et son dogme de la libre-circulation des personnes, la gauche française n’est plus en mesure de défendre les intérêts de ceux qu’elle est sensée représenter, à savoir les français qui lui ont accordé leurs voix.
Et pourtant, il est tellement évident de comprendre qu’on ne peut pas accepter dans une famille n’importe qui, n’importe comment, à défaut de la voir rapidement exploser.
Nicolas Sarkozy joue donc sa partition sur le velours de l’hypocrisie socialiste.
Et c’est toute la famille France qui est en danger.
En dressant les français les uns contre les autres pour des raisons purement politiciennes, Nicolas Sarkozy abîme la fonction présidentielle. Sans pour autant résoudre les réels problèmes de sécurité, il sape gravement la cohésion nationale.
Nicolas Dupont-Aignan,
Député de l’Essonne et président de Debout la République.
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Une audition ? Oui, mais à la maison.
31/07/2010 23:40
Les Français auront été très surpris de voir que les auditions de témoins dans les procédures judiciaires ne se ressemblent pas selon la situation de la personne entendue.
Si vous êtes milliardaire ou ministre, la police se déplace chez vous ou sur votre lieu de travail. Si vous êtes un simple citoyen, vous devez vous déplacer. Pourquoi ? Mystère !
Cette détestable impression de "deux poids, deux mesures" n'est pas saine pour la démocratie car - que je sache - lorsque l’on est entendu dans les locaux de la Police Judiciaire on ne risque pas sa vie.
Alors pourquoi M. Woerth ou Mme Bettencourt ne pourraient-ils pas supporter de se déplacer comme tous les autres justiciables français ?
Décidément dans cette affaire, tout est fait pour discréditer notre justice et nos Institutions. Ce sont en effet tous ces « petits rien » purement symboliques qui témoignent du degré de maturité d’une démocratie.
Comment demain les milliers de nos concitoyens qui seront convoqués pour un témoignage ne pourraient-ils pas demander que l’on vienne chez eux faire allégeance ? C’est tout de même plus agréable, et l’avocat peut être caché dans la cuisine ou tenir comme Maître Kiejman une conférence de presse improvisée en sortant du domicile.
Il y a donc deux justices. Mais ce n’est finalement pas étonnant puisque l'on savait déjà qu'il y avait deux systèmes fiscaux.
Jusqu’où ira-t-on dans l’indécence ?
NDA
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La fin de l’Eurolibéralisme
30/07/2010 10:08
La fin de l’Eurolibéralisme
De Jacques Sapir
Edité en : Janvier 2006
Genre : Documents et Essais d’actualité
Edition : le Seuil, Paris
ISBN : 978-2-02-085022-3
Mots de l’Editeur
En votant "non" le 29 mai, le peuple français a donné une gifle magistrale aux élites qui n'hésitèrent pas à manifester leur mépris pour une opinion populaire présumée vulgaire. De là à dire que ce vote n'exprime qu'un décalage entre l'élite informée et le peuple dépassé par un monde qu'il ne comprend plus, de là à croire que ce "non" ne débouche sur rien, car il n'y a pas d'alternative au "modèle" eurolibéral, il n'y a qu'un pas. Mais ce sont là deux faux pas que ce livre entreprend de corriger. Au-delà du "non" français, ce livre bref, décapant, savant et pourtant facile à lire, va aux fondements mêmes du décalage entre une élite eurolibérale et un peuple convaincu des méfaits du néolibéralisme. Jacques Sapir démonte tous les non-sens économiques sur lesquels repose le discours eurolibéral dominant. Dans une forme accessible, il explique comment la science économique réduit à néant le culte de la concurrence "libre et non faussée" sur lequel repose la construction européenne depuis vingt ans. Il présente les fondements d'un modèle alternatif pour l'Union européenne : l'économie mixte organisée plutôt que l'économie de marché dérégulée. C'est l'élite qui, en vérité, ne comprend rien au monde : elle a cessé de raisonner pour s'adonner à l'adoration sectaire de croyances économiques sans fondements. Le 29 mai, espérons-le, marque le commencement de la fin d'une illusion dangereuse : l'eurolibéralisme.
L’auteur Jacques Sapir, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment : Les Economistes contre la démocratie (Albin Michel, 2002) et Les Trous noirs de la science économique (Seuil, "Points Economie", 2003).
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Denis, policier à la BAC : "Le flic est un sous-citoyen" !
30/07/2010 09:41
"ON SE COUCHE DEVANT LES CAÏDS"
"Nos collègues de Grenoble ont leur nom et prénom tagués sur les murs du quartier de la Villeneuve. Et la seule réponse du ministère, c’est de les mettre au repos ou de les muter. Je suis dans la BAC depuis 10 ans. Aujourd’hui, je suis écoeuré. Une fois encore, on se couche devant les caïds. On nous a donné l’ordre de ne plus patrouiller en civil, de remettre nos uniformes pour ne pas être identifiés comme un flic de la BAC. C’est désastreux pour l’image. Les petits caïds se disent dans leur tête que les flics ont peur, qu’ils reculent. Parmi les policiers exfiltrés, il y a un major à deux mois de la retraite avec 15 ans de BAC derrière lui. C’est la honte."
"DE LA CHAIR À CANON"
"On se fout de la gueule des flics, on nous prend pour de la chair à canon. Quand on pense que Sarko avait promis de karcheriser les cités ! La hiérarchie fait tout pour minimiser la gravité de la situation. Personne ne sait ce qu’est devenu l’agent de sécurité qui a failli prendre une balle. C’est l’omerta. Heureusement, l’info circule entre nous, via les portables."
"GILETS PARE-BALLES PÉRIMÉS"
"Le 22 juillet, je me suis pointé au travail à midi. J’ai appris qu’à 16 heures je devais être à Grenoble pour une mission de neuf jours. Si tu refuses, t’es muté dans un service de merde. Alors, tu pars risquer ta peau pour 1.800 euros par mois. Mon métier, c’est de protéger les biens et les personnes. Pas de me faire tirer comme un lapin par un crevard de cité. Notre véhicule affiche plus de 100.000 kilomètres au compteur, à l’intérieur, le chauffage est bloqué. Voilà l’état de la police aujourd’hui, en tout cas de la sécurité publique, dont je fais partie. Rien ne fonctionne normalement, ni les voitures, ni les ordinateurs. Certains ont des gilets pare-balles périmés. Même nos brassards de police sont usés jusqu’à la corde, j’ai un collègue qui a été obligé de repasser au marqueur la lettre P du mot police."
"CE N’EST PAS LES CAÏDS QUI VONT FAIRE LA LOI"
"J’entends certains dire il faut envoyer l’armée. Qu’on nous laisse agir, et ça ira très vite. Ce n’est pas une vingtaine de petits caïds qui vont faire la loi. Ces derniers jours, avec les renforts qui ont débarqué, les types se tiennent à carreau. Hormis quelques marioles qu’il faut savoir calmer. Hier, on est tombé sur un crevard de ce genre. Le type était au téléphone quand on s’est approché pour le contrôler. Je m’adresse à lui en le vouvoyant pour lui demander de mettre fin à sa conversation téléphonique, il me répond en me tutoyant : "Tu es qui toi pour me demander de m’arrêter de téléphoner. Personne ne me contrôle ici." Il a pris direct deux pièces de cinq francs (des gifles). Après, il nous disait : "Bonjour, merci et au revoir." Bien sûr que je me mets hors clous en agissant ainsi. Mais pourquoi devrait-on baisser la tête ? Si tous les flics agissaient ainsi, les problèmes seraient vite réglés. Pour moi, ça, ce n’est pas une bavure, c’est une démarche citoyenne. Il faut arrêter de verbaliser le citoyen lambda et s’attaquer aux caïds, aux dealers, aux braqueurs. Quand un jeune de 20 ans roule dans une X6 qui coûte 120.000 euros et qu’il ne travaille pas, c’est à lui qu’il faut confisquer la voiture sur le bord de la route."
"SARKO NE SAIT PAS CE QUI SE PASSE"
La suite sur Le Point.fr
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Le nouveau dérapage impérialiste de Barack Obama
29/07/2010 12:05
Burqa or not burqa ?
La polémique n’est pas nouvelle. Comme le rappelle le Figaro, Barack Obama avait « appelé les pays occidentaux à ne pas gêner les musulmans dans la pratique de leur religion, critiquant ceux d'entre eux qui dictent les vêtements qu'une femme doit porter » lors de son discours du Caire de juin 2009 qui avait suivi les débuts du débat sur la burqa en France. Le porte-parole du département d’Etat a répliqué au vote de la loi il y a quelques jours en affirmant « nous ne pensons pas qu'il faille légiférer sur ce que les gens ont le droit, ou pas, de porter en fonction de leurs croyances religieuses ».
Bref, dans un pays où la liberté passe avant tout, même quand cette liberté consiste à dire n’importe quoi ou à défendre des idées particulièrement extrémistes, l’interdiction du port de la burqa passe mal. Le souci de liberté n’est pas encadré par le besoin d’égalité ou de fraternité. La liberté de faire tout ce que l’on souhaite, dans la mesure où cela ne porte pas atteinte à autrui tout de même, est au cœur de la mentalité étasunienne, même si cela revient à accepter la discrimination à l’égard des femmes de certains islamistes extrémistes, sous couvert de respect des pratiques religieuses.
Les Etats-Unis, grand frère de l’Europe
En fait, cette attitude de Barack Obama est profondément révélatrice du rapport que Washington a avec l’Europe. Rien n’a changé depuis soixante ans. Les Etats-Unis nous considèrent toujours comme dans sa sphère d’influence, se permettant des déclarations sur la politique de nos gouvernements qui seraient vues comme scandaleuses si elles étaient faites dans l’autre sens. Imagine-t-on en effet l’effet qu’aurait eu outre-Atlantique la critique par la porte-parole du ministère de l’économie du plan de réglementation de la finance voté par le Congrès ?
Il est donc totalement anormal que les Etats-Unis persistent dans cette distribution de bons et de mauvais points, comme lorsque Barack Obama était intervenu pour soutenir l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. Pourtant, cette question ne regarde en rien les Etats-Unis. Sommes-nous intervenus pour réclamer l’intégration du Nicaragua dans l’ALENA ? Le gouvernement d’un pays n’a pas à commenter les décisions d’un autre gouvernement souverain quand ces décisions ne le regardent pas. Il serait temps que les Etats-Unis cessent de se comporter comme le régent de l’Europe.
Malheureusement, le gouvernement a répondu bien mollement à cette immixtion des Etats-Unis dans notre politique intérieure. Pour que ces déclarations scandaleuses cessent, Nicolas Sarkozy aurait du, a minima, convoquer l’ambassadeur des Etats-Unis sur le champ.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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